lundi 19 octobre 2009

Encore de retour de rando

Ce week-end je suis reparti dans le même coin que le week-end dernier, mais plus au Nord, en quelque sorte en poursuivant le trajet de la dernière fois.

Point de départ : la gare d'arrivée de la dernière fois. Point d'arrivée : la gare la plus au Nord de ma carte. Une petite quarantaine de kilomètres en voiture, à vue de nez une soixantaine de kilomètres par le chemin que j'ai pris.

les photos du samedi :
http://picasaweb.google.fr/peet1811/17OctVernioCastelDellAlpi

les photos du dimanche :
http://picasaweb.google.fr/peet1811/18OctCastelDellAlpiSanBenedettoVS


Résumé du samedi

Départ à 3h40 du matin de Ferrare, arrivée à 7h à Vernio, le jour commence juste à se lever. Je veux rejoindre un chemin sur la crête des monts qui dominent Vernio. J'ai repéré un chemin pour y aller, finalement je le trouve pas tout à fait, donc je finis à travers les broussailles droit dans la pente. Arrivé sur la crête, le chemin est bien là, c'est déjà ça !

Je suis ce chemin pendant un moment. J'arrive sur un pâturage qui offre une vue plutôt agréable.



Plusieurs chemins balisés partent de ce pâturage, dont un qui n'est pas sur ma carte mais qui va vers Montepiano, la destination "à court terme". Je le suis donc, sans difficulté particulière, il est bien balisé, puis je reprends l'itinéraire prévu, sur le sentier n°00.

Une bonne partie du trajet est en foret, sans vraiment de vue et sans grand intérêt. Au moment où je m'attendais à devoir prendre un bout de route sur quelques kilomètres ou partir plus ou moins hors sentiers, le chemin 00 se poursuit alors qu'il n'est pas indiqué sur ma carte, par "l'ascension" du Monte Citerna. Ascension entre guillements : 200 ou 300 mètres de dénivelés. Le chemin ne s'embête même pas à faire des slaloms : il grimpe tout droit dans la pente. C'est bien raide, mais on est plus vite en haut !


En haut, vue d'enfer sur toute la plaine, malheureusement un peu gâchée par les bruits de l'autoroute, qui sort entre 2 tunnels, au milieu de la photo.

Le chemin se poursuit : redescente de l'autre côté, une dizaine de kilomètres en forêt (au bruit des motocross, qui s'en donnent à coeur joie, c'est vrai que c'est un beau terrain de jeu, tant pis pour les oreilles des randonneurs), puis un bout de route de quelques kilomètres, j'en profite pour manger les chataignes ramassées plus tôt dans la matinée.

Une zone dégagée ouvre une large vue




Direction le cimetière militaire, pour refaire le plein d'eau et rattraper le sentier suivant.


Le cimetière est sur une butte, avec une vue à 360° !

 
 




Je repars, suivant toujours de sentier 00. Je rencontre un VTTiste, qui attend une partie de son groupe sui s'est gourée de route. On discute un peu, il me demande où je vais. "San Benedetto Val di Sambro ? Mais c'est pas ce chemin là, c'est l'autre là-bas !".
Je déplie la carte : effectivement je dois maintenant prendre le 19, il m'a évité quelques km inutiles... Il me conseille de passer par Castel dell Alpi plutôt que par le chemin que je pensais, son groupe en vient et le trajet est sympa.


Demi-tour pour récupérer le sentier 19, et ensuite c'est du billard : sentier bien indiqué, pas vraiment difficile à part quelques pentes caillouteuses un peu fatigantes.


17h, ça commence à s'assombrir un peu. Il n'y a pas de décalage horaire par rapport à a France, donc en ce moment il fait jour de 7h à 19h. Je n'ai pas le temps d'atteindre Castel dell Alpi avant la nuit, et le seul refuge que je connaisse dans le coin est plutôt un hôtel qu'un refuge, pas envie de payer 40€ pour dormir. Je décide de m'arrêter pour camper dès que je trouverai un coin sympa.

17h45, j'arrive dans un superbe paturage à 1000 mètres d'altitude, avec une vue à 360°


L'image est un panorama à 360° fait en recollant une douzaine de photos : l'arbre qu'on voit sur la gauche de la photo, c'est le même que celui sur la droite.


Je trouve un petit coin à peu près plat et l'abri du vent. Je plante le campement pendant que le repas chauffe, je mange tranquillement, et à 19h je suis prêt à aller me coucher. Ca tombe bien, la nuit arrive. Hop, au dodo !

J'avais commencé la journée sur un rythme plutôt tranquille, mais je crois que j'ai accéléré un peu ensuite, et j'ai marché une dizaine d'heures. L'habitude vient vite, la journée est passée sans douleur ni fatigue particulière, comparé à samedi dernier. Le trajet était moins pentu aussi, ça aide. J'ai fait en une journée les 2/3 ou les 3/4 du trajet. Tant mieux, je pourrai trainer un peu demain !



la suite demain

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