mardi 26 janvier 2010

Colli Euganei, épisode 2






Même destination que la dernière fois, mais dans la partie Nord, pour une seul journée. Là aussi, sac très léger donc je la fais sportive...
Départ de Ferrare à 5h15 en train, bus entre Padova et Luvigliano : cette fois j'arrive directement au pied des collines, au lever du jour, 7h20. Ne sachant pas trop à quelle vitesse j'allais avancer, j'avais prévu le programme jusqu'à Teolo, et prévu d'ajuster ensuite.

les photos : http://picasaweb.google.fr/peet1811/23Janv2010RandoColli2


Je prends tout de suite un sentier, et je grimpe pour rejoindre "l'Alta Via" (haute route, les GR italiens), que je vais suivre une bonne partie de la journée. Une petite photo depuis la crête du Monte Arrigon (132m) sur le soleil qui se lève, puis je redescends dans la plaine de l'autre côté. Il fait bien beau, mais pas chaud. Pourtant la veste rejoint très vite le dessus du sac à dos : impossible de la supporter en marchant, je serais en sueur.



8h30, un petit passage dans la plaine (24m) pour atteindre le pied du Monte Grande, et c'est parti !



9h20, sommet du Monte Grande (481m). Une petite terrasse aménagée permet de prendre un peu de hauteur pour une jolie photo par-dessus les arbres.



10h20, sommet du Monte della Madonna (533m). J'en profite pour "acheter" 2 bougies dans la chapelle, j'expliquerai plus tard pourquoi.

sommet du Monte Altore (je ne sais pas quelle heure parce que j'y ai pas pris de photo)

11h15, j'arrive en vue de Teolo. Normalement le sentier n'y passe pas, mais mon sac commence à se faire trop léger : il est temps de faire le plein d'eau. Ca tombe bien, j'avais prévu mon itinéraire jusqu'à Teolo donc il faut que je réfléchisse à la suite. Je m'arrête dans un bar, je remplis la gourde au robinet, une "bruschetta" (tartine tomate-fromages-champignons) et un café, et je fais mon itinéraire pour la suite.

Une petite heure plus tard, c'est reparti !


Je reprends le sentier direction sud. Petite blague du CAI (association de randonnée qui fait les balisages) : j'arrive devant un passage à gué, j'arrive à passer de caillou en caillou sans me mouiller les pieds, pour finalement... me retrouver exactement sur la route que je venais de quitter... Il fallait prendre à droite et pas à gauche en haut de l'escalier. Après-coup j'ai compris : c'était un "itinéraire bis" pour permettre aux VTT d'éviter l'escalier.

Je quitte l'Alta Via un moment, j'ai prévu un crochet par le Monte Pendice parce que je suis encore largement dans les temps.


13h40, sommet du Monte Pendice. Il y a trois sommets : au nord un sommet rocheux utilisé pour l'escalade, au milieu le sommet le plus haut sur lequel il y a les ruines d'un chateau fort du moyen âge, et un petit sommet un peu plus au sud. Je fais les 3 et j'arrive à Castelnuovo.





J'ai encore du temps devant moi, donc je continue au sud vers le Monte Venda, point culminant du massif à 600 mètres.
environ 15h10 : sommet du Monte Venda, enfin pas tout à fait, je suis 50m sous le sommet parce que le chemin n'y va pas. 15 minutes plus tard, je suis redescendu sur le flanc sud, et je reprends l'Alta Via, plein nord pour rentrer à Luvigliano. A cette saison, il fait nuit à 17h45 donc il ne faut pas trop trainer, et j'espérais attraper un bus à 17h40.


17h20, j'ai le droit à un superbe coucher de soleil depuis le sommet du Monte Pizio (328m). Dommage de ne pas avoir le pied de l'appareil photo, j'ai pas pu faire de belles photos. Celle que j'ai est un peu trop sombre et pas très nette. M'enfin, le souvenir est gravé, c'est l'essentiel.


17h40, le sentier rejoint le chemin carrossable par lequel j'ai commencé le matin. Je prends à droite, puis j'ai un doute : comment ça se fait que le coucher de soleil est du même côté que l'était le lever de soleil ce matin ?? Je regarde la carte, je regarde la boussole et je repars dans l'autre sens. Au bout de 100 mètres sans balisage, je commence à douter, je regarde la boussole : effectivement je suis en train de marcher vers le sud alors que Luvigliano est au nord. Je sors la lampe frontale, et je regarde calmement la carte : il fallait bien prendre à droite, et si le soleil du même côté que ce matin, c'est tout simplement parce que le sentier fait une boucle non indiquée sur la carte juste à cet endroit...

18h, j'arrive à Luvigliano de nuit, trop tard pour le bus, donc je poursuis par un bout de route jusqu'à Torreglia où il y a plus de bus. C'est la première fois que j'utilisais vraiment ma frontale, content de mon achat ça éclaire vraiment bien...

18h30, Torreglia, j'attends mon bus jusqu'à 19h15, puis train entre Padoue et Ferrare. J'arrive à l'apaprtement vers 21h30, je suis vraiment crevé : pas beaucoup dormi la nuit dernière, beaucoup marché...


Petit exercice : inventaire du sac et des vêtements. Dans le jargon on appelle ça "liste de matos", ça permet de voir ce qui peut être allégé, ce qui est inutile, et ce qui manque.
C'est une liste 1 journée, "beau temps" (pas de veste étanche, juste un poncho), et "non engagée" (zone peu risquée, fréquentée et habitée), avec possibilité de passer une nuit dehors si besoin. Pour des sorties plus engagées il y a plus de marge de sécurité. Il y a moyen de faire un peu plus léger, mais il m'offre une bonne marge de sécurité pour ne pas stresser si je finis la rando de nuit par exemple.



==== SAC A DOS : 5800 g avec le plein d'eau, 3800 g hors eau =====

1000 g, Le sac : j'avais promis un truc "à ma sauce"... C'est le sac banane qui fait partie de mon gros sac de voyage, avec les bretelles du sac de voyage, le tout bidouillé avec 1 ou 2 sangles en plus. Gratuit, et confortable. Pas super pratique : la fermeture éclair est dessous le sac, donc je suis obligé de m'arrêter et de retourner le sac pour attraper quelque chose dedans. Mais si j'achète un sac à dos adapté, il faudra le ramener en France ensuite, donc je fais avec ce que j'ai.

"boire et bouffer"
1600 g, poche à eau 1,5L : permet de boire sans s'arrêter ni ouvrir le sac. Ca a aussi l'avantage de ne pas faire de bruit, contrairement à une bouteille à moitié vide.
0600 g, bouteille d'eau 0,5L "de sécurité", en réserve si jamais je vide la poche à eau et je ne peux pas encore faire le plein.
0400 g, gateau marbré : réserve de glucides/lipides avec un super rapport calories/poids, en plus c'est bon
0150 g, 6 ou 8 barres de céréales
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2750 g, total "boire et bouffer" quand les réserves d'eau sont pleines.

"baroud"
100 g, lampe frontale : plusieurs niveaux d'éclairage, ça marche vraiment bien. 3 fois plus cher que la saloperie de chez décathlon que j'avais avant, mais beaucoup plus fiable et efficace.
025 g, sifflet-boussole-thermomètre : il va me falloir une vraie boussole quand même, celle du bidule est très approximative.
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0125 g, total "baroud"

"bobos"
070 g, trousseau de clés avec un mini couteau suisse (lame tranchant rasoir + lime à ongles), et une mini lampe très puissante
050 g, premiers secours : désinfectant, sérum physiologique, anti-histaminique d'urgence, stick lèvres
050 g, piles d'avance pour la frontale et le lecteur MP3
010 g, briquet
150 g, téléphone portable
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0330 g, total "bobos"

"vêtements dans le sac"
700 g, veste chaude : trop chaud pour être porté en marchant quand il fait plus de 0°, mais indispensable pour attendre le bus et le train, et en cas de pause prolongée à l'extérieur. En pratique elle est accrochée sur le sac une bonne partie de la journée.
050 g, gants en polaire, quand il fait vraiment froid. Le bout de l'index droit est coupé pour permettre de manipuler l'appareil photo avec les gants.
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0750 g, total "vêtements dans le sac"

"survivre"
100 g, couverture de survie
200 g, bougies
100 g, gamelle en inox
400 g, poncho et ficelle
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0800 g, total "survie"

Faut que j"explique un peu cette partie "survie" : le but est de pouvoir passer une nuit dehors si jamais j'avais un pépin qui me bloquait sur place. La zone est très habitée donc les chances que je ne puisse pas prévenir quelqu'un sont ridicules, mais je préfère jouer la sécurité. Le poncho peut se monter en abri en utilisant les batons de randonnée comme mât, puis il faut "faire la tortue" : assis sous la couverture de survie, avec une bougie. La couverture réfléchit la chaleur de la bougie, ça permet de passer la nuit en sécurité, à défaut d'être confortable. La gamelle en inox permet de faire chauffer de l'eau pour se réchauffer de l'intérieur (et faire du café pour ne pas dormir). Si ça suffit pas, changement de configuration : faire un bon feu, et utiliser la couverture de survie comme réflecteur pour concentrer un maximum de chaleur sur le bonhomme. Le feu étant interdit à peu près partout en Italie, ça reste une solution de dernier recours.


==== Vêtements sur moi : 1500 g environ ====
- t-shirt manches longues en laine Merinos : c'est génial ce truc. Porté une semaine à même la peau ça sent rien parce que la laine c'est anti bactérien (enfin faut quand même se laver hein...), ça tient chaud quand il fait froid et pas trop chaud quand il fait chaud.
- polaire fine décathlon
- pantalon épais en coton plein de poches : c'est lourd et ça sèche très lentement, mais ça protège des épines et c'est pas cher, donc ça suffira pour l'instant
- chaussures New Balance : très légères, souples, aérées, de vrais chaussons. Pas du tout étanches, donc ok quand il n'y a pas de neige.
- tour du cou "buff" en élasthane : ça aussi c'est un produit miracle, qui peut prendre différentes formes suivant la température qu'il fait. Ils en font en Merinos, ça doit être sympa mais c'est pas le même prix
- mitaines de vélo, au-dessus de 0° : pour mieux tenir les bâtons sans avoir besoin de forcer, et aussi pour tenir chaud aux mains.

==== Dans les poches : 700 g =====
150 g, carte + photocopies : j'utilise les photocopies en marchant pour ne pas abimer la carte, et quand j'ai un doute je sors la carte.
300 g, appareil photo olympus µ1030w, un vrai tank : étanche, antichoc... revers de la médaille : la qualité des photos n'est pas terrible quand il fait sombre.
070 g, carnet A6 : numéros de téléphone, horaires des bus et des trains, journal de bord... + 2 crayons
050 g, lecteur MP3
010 g, briquet
030 g, batterie d'avance pour le téléphone portable (les batteries n'aiment pas le froid, donc elle doit être dans la poche du pantalon)
090 g, couteau suisse "explorer" : lame à cran d'arrêt, tire-bouchons, ouvre-boites, poinçon, pince à épiler.

+ 1 paire de bâtons décahtlon (360g). Qualité très bof, si j'avais su j'aurais mis 15€ de plus pour avoir de la qualité...

dimanche 17 janvier 2010

Journée "marathon" dans les Colli Euganei

Pour cette rando, je cherchais un truc sans neige, pas trop loin. J'ai découvert la semaine dernière qu'il y avait un petit massif tout près, à 1/2h de train : les Colli Euganei. Ca ne monte pas bien haut, 600m pour le point culminant (où je ne suis pas monté), et il n'a pas neigé depuis 2 semaines dans la région donc plus de neige. Et comme c'est habité et que le portable capte, c'est nickel niveau sécurité.

Le souci c'est qu'il y a pas de refuge dans le région, et pour bivouaquer il me faudrait un duvet plus chaud que le mien (je l'ai testé jusqu'à 0°, en-dessous il n'est pas assez chaud). La solution était d'emprunter un duvet à Stefano, un bête duvet décathlon à 30€. Avec les 2 duvets l'un dans l'autre, je pourrais sans souci descendre à -10°, ça laisse un peu de marge. Mais voilà, ça fait 1,5 kg en plus...

Finalement, comme j'avais pas mal de choses à faire, j'ai décidé de partir pour une journée seulement, ça résout le problème du bivouac et de toute façon de la pluie était prévue pour dimanche matin. Je pars donc avec un sac tout léger : 4,5 Kg environ, en comptant les 2L d'eau. De quoi tenir tranquillement la journée, de quoi allumer un feu pour pouvoir bivouaquer en sécurité au cas où. Un sac léger, dénivelé pas trop important, conditions parfaites pour une "sortie marathon" : un max de distance, rythme soutenu, le moins de pauses possible, du sport quoi.

Je voulais aller chez Auchan m'acheter un baladeur MP3 (j'ai du mal à me passer de musique...), donc vendredi soir direction Padova, je dors chez Joseph, mais cette fois dans le salon parce que j'ai prévu de partir très tôt le matin.


Samedi matin, réveil à 5h30, je suis parti à 5h50, je mange mon petit dej en marchant vers la gare. Train à 6h30, arrivée sur Monselice à 7h. Il ne fait pas encore jour, mais j'ai fait exprès : le début du trajet est sans grand intérêt, plat et des chemins faciles.


Pas grand chose à signaler dans la journée, les photos et leur description parlent d'elles-mêmes. Des jolis paysages même si ça coupe moins le souffle que les Dolomites. Un grand ciel bleu, de la forêt, de la vigne, des oliviers, s'il avait pas fait entre 0 et 5° on se serait cru en été. Niveau températures, le t-shirt en laine de Merinos et la petite polaire ont parfaitement bien fait leur travail, pas trop froid ni trop chaud, ce qui n'est pas gagné quand on passe d'une montée sur le versant ensoleillé à une descente sur le versant à l'ombre... J'avais pris la doudoune en cas de froid, mais je n'en ai eu besoin que le matin jusqu'au lever du jour et le soir en attendant le train.







Toutes les photos sont là :
http://picasaweb.google.fr/peet1811/16Janv2010RandoColliEuganei#


J'ai eu de grosses difficultés d'orientation : pour ne pas bousiller la carte et pour éviter de galérer à la plier/déplier, j'avais pris des photos de la carte et je les avais fait imprimer à l'imprimerie de l'école. Le problème c'est que la qualité des photos était pas terrible, difficile de lire le relief et impossible de lire une partie des écritures... Toute la matinée, j'y suis allé un peu au hasard, suivant les balisages et m'orientant à la boussole. Je savais à peu près vers où j'allais donc c'était pas un souci, mais ça m'a fait perdre du temps. L'après-midi j'ai réussi à me repérer et ça allait mieux, j'ai pu cavaler tranquille. La prochaine fois, je ferai des photocopies couleur, ça sera plus efficace...

Je suis arrivé à 17h à Montegrotto Terme, la destination. Pile poil pour la tombée de la nuit. J'ai ajusté le parcours au fur et à mesure pour essayer d'arriver à 17h, j'ai du raccourcir par rapport au programme original. Au pire j'aurais pu faire la fin de nuit : 2h de marche sur route, j'avais la frontale et 3 jeux de piles. Mais bon, j'ai eu ma dose.
37 minutes de retard du train et je suis à Ferrare en début de soirée, et au lit à 21h pour une belle nuit récupératrice de... 13h !


En comptant au total une petite heure de pauses cumulées, ça fait 9 bonnes heures de marche. Au final, d'après le podomètre j'ai fait entre 30 et 38 km (je ne sais pas exactement quelle longueur fait mon pas, jamais pensé à mesurer). C'est raté pour le marathon, le jour n'est pas assez long, mais ça fait déjà une belle journée, à environ 4 km/h de moyenne. A la fin de la journée, j'avais bien mal aux jambes, y'a encore du boulot avant de pouvoir enchainer plus de 40 km/jour plusieurs jours de suite... Heureusement j'ai bien gagné en vitesse de récupération, le dimanche j'avais pas mal aux jambes, juste une petite gêne. Si y'en a un qui me dit que la rando c'est pas du sport, je l'emmène la prochaine fois !

Voilà, une petite rando sympa, terrain facile mais bien sportive à cause de la durée. C'est agréable aussi de randonner à la journée, le sac est plus léger donc ça permet de courir dans les descentes et de fatiguer moins en montée. Je pense que je vais faire le même style la prochaine fois, je manque un peu de temps pour pouvoir partir le week-end entier. Le coin est sympa, et je n'ai pas eu le temps d'aller dans le Nord. Ce qui est casse-pieds, c'est qu'à chaque fois il y a 1 ou 2h de marche sans aucun intérêt (plat, plus ou moins sur la route) avant de rejoindre les collines...

En tout cas je m'amuse vraiment à courir en forêt comme ça, je crois qu'à me retour en France je chercherai un club d'athlé pour refaire des cross comme quand j'étais au collège.

Par contre la besace pour randonner c'est pas très pratique : j'avais que ça avec le bon volume, mes sacs sont trop gros, mais ça balotte un peu et 4 kilos sur l'épaule au bout de 9h ça finit par faire un peu mal à la clavicule... Faut que je trouve une autre idée pour la prochaine fois. Pas envie de me racheter un sac à dos, donc y'a encore du prototype fait maison et de la couture dans l'air...


Allez juste pour rire, une photo de moi et mon barda à Paris lors du retour en France pour Noël :
 
Sac pesé à 23 kilos, dire qu'ils y en a qui randonnent avec autant de poids sur le dos, j'ai du mal à l'imaginer... Le sac est bien fait donc porte surtout sur les hanches, mais quand même c'est lourd !
De quoi ? Je suis en manches courtes en décembre ? Ouais ben essayez de trimbaler 23 kilos en plein soleil par 12° et pas de vent, vous verrez que ça tient chaud !


Sinon la reprise des cours s'est bien passée, c'est intéressant et les profs ont l'air bien. Au programme ce trimestre : turbomachines, acoustique, installations thermiques, et maintenance industrielle. A part la petite surprise du trimestre : 2 cours que je suis ont 5h simultanées... Autrement dit, je vais à tous les cours d'acoustique, et le cours d' "installations thermiques" j'y vais 2h30 par semaine au lieu de 7h30 et je récupère les 5h manquantes sur le cours de Joseph. Enfin...

mercredi 13 janvier 2010

week-end à Padoue

Me voila de retour en Italie depuis le 4 janvier.
Photos prises au cours de la semaine, il avait neigé :

 

toutes les photos : http://picasaweb.google.fr/peet1811/0406Janv2010FerrareSousLaNeige#

Après une semaine à bosser l'examen de vibrations de vendredi 8, j'avais besoin de prendre un peu l'air... Mais je n'étais pas prêt pour une rando, et de toute façon il faisait pas un temps à aller en montagne. Du coup, je suis allé en ville.

Arrivée à 10h samedi à Padova (Padoue), sous une bonne pluie. Pas grave : veste et pantalon étanches, et c'est parti ! C'est pas la pluie qui va arrêter un Breton non plus... Et au final elle s'est arrêtée vers 11h30.


J'avais pas de programme prédéfini, j'ai commencé par me balader au hasard dans le centre historique jusqu'à tomber sur l'office de tourisme, où j'ai récupéré une carte et des conseils sur les choses à visiter. J'ai passé une bonne partie de la journée à déambuler à travers les rues du centre historique.

La vitesse de la connexion est vraiment pitoyable, donc j'arrête d'essayer de mettre des photos ou je vais y passer la moitié de la journée... Pour les photos, allez faire un tour sur Picasa :
http://picasaweb.google.fr/peet1811/09Janv2010Padova

Le soir, j'ai fait un détour chez décathlon pour m'acheter des guêtres en prévision de la prochaine sortie "neige", pour éviter de remplir mes chaussures de neige comme la dernière fois (les pieds qui pataugent toute la journée à 10° c'est pas très agréable). Puis chez Auchan pour acheter du pain pour le petit dej. Auchan c'est le seul endroit où j'ai réussi à trouver de la vraie baguette : elle est pas assez cuite mais une fois passée quelques minutes au four elles est correcte à condition de la manger tant qu'elle est encore chaude.

Puis je rejoins l'appartement de Joseph pour y passer la nuit. Joseph est au travail, mais Aymé, coloc et ami de Joseph, m'accueille à bras ouverts. On discute et on regarde la télé camerounaise. C'est marrant la télé camerounaise : déjà voir que des noirs dans le poste je suis pas habitué, mais surtout, certains parlent en Français, d'autres en Anglais. Aymé m'explique qu'une partie du Cameroun a été sous tutelle française, l'autre sous tutelle anglaise. Après l'indépendance, ils ont gardé les 2 langues officielles. C'est assez surréaliste, un vrai ping-pong : un journaliste pose une question en Français, l'invité répond en Anglais, un autre journaliste réagit en Anglais, un autre invité répond en Français, tout ça naturellement, sans qu'il n'y ait de traduction. L'inconvénient d'après Aymé, c'est que les jeunes Camerounais parlent "Camfranglais" : un mélange étrange de mots de là-bas, de Français et d'Anglais.
Joseph rentre du travail à 1h30, et au dodo. Il a un gros tapis bien épais dans sa chambre, même pas besoin d'emmener mon matelas.

Dimanche matin je fais une grosse opération désinfection sur les ordis de Joseph, jamais vu autant de saloperies sur un seul ordi (à peu près 280 !). Puis Joseph me dépose à la gare pour le train de 12h30.

Je m'arrête à Monselice, entre Ferrara et Padova, j'avais repéré à l'aller que le bled avait l'air sympa. Dommage, je n'ai pas pu monter jusqu'en haut de la colline, il y a des propriétés privées un peu partout dessus. M'enfin, la brume bouchait un peu l'horizon, et dans cette région très industrielle, les paysages ne sont pas très beaux.
Photos de Monselice : voir aussi sur Picasa
http://picasaweb.google.fr/peet1811/10Janv2010Monselice

La balade à Monselice m'a donné une idée pour ce week-end : je vais aller dans les Colli Euganei, c'est un peu les Monts d'Arrée du coin : au milieu de la plaine du Po, désespérément plate, y'a un petit massif de collines de 300 à 600 m d'altitude. Pas de neige en ce moment, et même pas 1h de train de Ferrare. Ca va me faire une reprise en douceur, le temps de réfléchir à une sortie en raquettes plus facile que celle de la dernière fois.